Le football féminin est de plus en plus connu et de plus en plus prisé aujourd’hui. C’est un sport qui se développe du point de vue des joueuses mais aussi du point de vue des spectateurs. La preuve : lors de la Coupe du Monde, les audiences augmentent considérablement. Le succès du football féminin auprès du grand public n’est donc plus à démontrer, et ce qui est sûr, c’est que la place de ce sport dans le grand monde du sport est bien assise et bien acquise désormais.
Un sport qui se popularise
Toutefois, il faut savoir qu’entre le football masculin et le football féminin, il existe tout de même certaines différences. Est-ce que cela veut dire que la version féminine du football n’en est pas vraiment une ? Bien sûr que si mais en toute logique, étant donné que les femmes sont physiologiquement différentes des hommes, il est normal que le jeu diffère quelque peu. Les performances naturellement ne sont pas les mêmes, ce qu’il n’y a rien d’étonnant. Ce sont des femmes qui font du football féminin et non des femmes qui jouent au football masculin.
La base des différences du jeu
Le jeu féminin est différent du jeu masculin, surtout en raison des caractéristiques physiologiques des joueuses. Le plus souvent, les femmes sont de plus petite taille que les hommes et leur force et leur puissance est moindre que celle des hommes. Tous ces facteurs qui sont tout à fait naturels expliquent déjà la différence du jeu féminin. De plus, la capacité aérobic d’une femme est en général inférieure à celle de l’homme, à cause du niveau d’hémoglobine plus bas et du tissu adipeux plus important. Toutes ces caractéristiques influent forcément sur le jeu, et constituent les principales différences entre le football féminin et celui masculin.
Autres dissemblances et des similarités
Les footballeuses ont tendance à avoir un taux de graisse corporelle plus important que leurs homologues masculins, mais à noter qu’entre les deux groupes, les athlètes féminins ont la capacité de brûler cette graisse corporelle plus vite et mieux, probablement en raison des hormones. C’est d’ailleurs cet avantage naturel qui permet aux femmes d’exceller dans les sports d’endurance sur longues distances. Mais il faut admettre que les capacités physiques des joueuses sont naturellement moindres. Là où les footballeurs et les footballeuses se retrouvent au même niveau, c’est sur les schémas du rythme cardiaque.
Une nutrition de choix s’impose
Des études ont prouvé que les footballeuses peuvent perdre jusqu’à 2,3 kg au cours d’un seul match et que l’énergie dépensée peut atteindre les 4 600 KJ. Ce qui démontre qu’une nutrition sérieuse et correcte est indispensable, pour que le stock de glycogène dans les muscles soit suffisant. Car c’est là que le corps puise l’énergie et la force dont il a besoin pour carburer pendant le match. Les nutritionnistes recommandent aux joueuses de suivre un régime alimentaire basé sur une importante prise d’hydrates de carbone, dans les 50 à 65 % de l’apport calorique et un bon apport en calcium.
No Comment